Signifie “combien” et représente la plus petite quantité indivisible. “Combien” est composé de “com” de l’ancien français “comme” lui-même tiré du latin classique “quo” = “quel” et “modo” = “façon”. Si on divisait l’homme à l’infini, nous finirions par tomber sur son quantum, sa plus petite quantité indivisible. Nous toucherions au cœur de l’homme.

Cela ne veut pas dire pour autant qu’on ait enfin trouvé l’unité absolue. Je veux dire, cette graine indivisible, si elle était UNE, de quoi serait-elle indivisible. Si elle est indivisible, elle doit bien l’être de quelque chose. Et ce quelque chose ne se trouve pas en elle, effectivement, mais hors d’elle. Ce dont elle n’est pas divisible, c’est de son environnement. Cela ne prouve donc pas qu’au bout du bout, au feint fond de l’univers, tout soit UN. L’UN n’est qu’UN élément d’un tout plus grand et dont il n’est pas divisible. L’unité d’ailleurs, doit bien résulter de l’union de deux choses et elle existe certes, mais elle doit être redéfinie. L’unité résulte de l’union de deux éléments d’une dualité, elle désigne l’interaction même entre ces deux entités.

Au moment même où nous tombons sur le quantum, nous rebondissons et, étant parti du tout pour a-teindre l’UN en son cœur, nous retournons au tout. Inspirer / expirer ; inspirer / exprimer. Le quantum est le point central de notre bulle, de notre aura. Le champ magnétique du quantum rayonne au-delà du corps qui jamais ne quitte l’œuf. Le champ d’expansion de l’aura est fini, mais le cycle contraction / dilatation, lui, est infini.

‘homme a son quantum que rien, sinon la conscience, ne peut lui arracher et dans ce cas, le déchirement n’est pas réel, mais subtil. C’est une subtilisation de ce qu’on nomme oubli, inconscience. L’inconscience est un oubli abyssal. Il détient ce que nous avons oublié en buvant dans le Léthé (oubli en latin). L’oubli est rempli de souvenirs. Ils sont cachés sous les replis de nos hémisphères. C’est donc que nous portons en nous le souvenir du quantum indivisible, le souvenir de venir… d’un univers qui s’efface face à la réalité.

De même qu’après la morsure du serpent, il nous faut vite trouver l’antidote, la vie nous mort dans l’âme et il nous faut trouver l’antéléthé. Tout nous revient qui s’était fait le mal au jour 1. Le souvenir, à l’instar de la naine blanche, s’est effondré sous son poids, un sentiment de pesanteur s’y est substitué. Le vie est un pur quasar. Notre quantum est notre naine blanche. C’est de lui que la conscience puise toute l’énergie de l’aura et du corps paré de l’autre. En échange, le quantum reçoit l’énergie que nous laissons entrer dans notre aura et étant comme le bien, il en est “en fait” le garant de qualité. De l’énergie dont on le nourrit, dépend la façon dont on fait le bien.

Quantum et aura forment un système dualiste dont la vertu dépend de leur interaction. Ce système, c’est-à-dire, notre organisme dans sa totalité, évolue dans un système binaire composé de l’un, Sirius A, et de l’autre, Sirius B. La dualité est ainsi reproduite à l’infini. Si je suis UN en apparence, je n’en suis pas moins DEUX en occurrence et c’est ce qu’on appelle le rapport individuel. Cette individualité occurrente prend forme elle aussi dans le rapport à autrui. C’est ce qu’on appelle réciprocité. La réciprocité est à la réalité ce que l’individualité est à la vérité. Il n’est pas d’unité qui ne fasse pas partie d’une dualité et il n’est pas de dualité qui ne résulte pas d’une unité.

N’est-il pas troublant que notre quantum, autrement appelé noeud sinusal, se trouve dans ce que l’on appelle l’atrium, la pièce centrale des maisons d’architecture (arche : début, origine, premier, fondement et techne : art, artisanat) romaine dans laquelle les hôtes étaient reçus. Il est donc ouvert à tous et entouré du péristyle, l’atrium donnait accès à toutes les autres pièces de la maison. L’analogie avec le cœur est plus que troublante. C’est de lui que nous vient l’inspiration. Mais ne nous y trompons pas. L’inspiration, si elle nous vient du cœur, pro-vient de notre environnement qui nous inspire, c’est-à-dire nous inhale. Nous l’inhalons à notre tour quand il l’exhale. C’est un va-et-vient infini entre moi et l’autre. Le maître de maison envoie l’invitation, reçoit son hôte dans l’atrium qui de par sa présence, vient donner vie à cette pièce justement réservée à son accueil. L’atrium est le cœur de la maison qui symbolise le corps.