AMOUR PROPRE & DU PROCHAIN

 

Si des parents veulent le meilleur pour leur enfant, ils doivent eux-mêmes guérir.

PÉRI-PÉTIES

Nous tournons tout jour en rond. La ligne est une illusion. Nous venons au monde en un point donné que l’on quitte par curiosité pour la vie. Une fois satisfaite, nous revenons à ce même point pour réaliser que nous n’aurions jamais dû le quitter.

Mais sans le quitter, nous n’aurions jamais réalisé qu’il eut mérité qu’on y reste.  Car c’est la connaissance acquise en chemin qui nous fait prendre conscience de la valeur de ce que nous avions abandonné. Il faut bien cerner la vie.

Un point, c’est TOUT.

RAISON

La raison est la maison de la pleine conscience. Elle y a enfanté de jumeaux : bien et mal. Elle est la grand-mère de la morale. La morale est enfant d’inceste. Le mal a abusé du bien. Nos lois, garantes soi-disant de cette morale, sont écrites du sang de l’inceste. Dans ce duel, le libre arbitre.

C’est l’histoire de Caïn et Abel, enfants d’Adam et Ève, leurs parents frère et sœur. Où y aurait-il un autre père ?

L’inceste est une loi divine. Ce n’est pas la jalousie, mais le sentiment d’injustice qui va pousser Caïn à tuer son frère. Dieu préférant aux fruits de la terre travaillée par Caïn, l’agneau sacrifié d’Abel.

La raison nous dit que c’est l’injustice de Dieu qui engendre le mal. La raison n’a aucune raison de préférer le sang au fruit du travail. Dieu a ses raisons que la raison ne cautionne pas.

5G – 5D

Gravitation contre Dimension.

La première nous main-tient dans le cercle, vicieux et sans fin. C’est la main du démiurge.

La seconde nous prend dans son tourbillon. C’est ce qu’on appelle in-spirale-tion.

La 5e gravitation nous retient dans la matérialité, nous tournons en rond, notre avenir est notre passé, notre passé un futur déjà tout tracé… en cercle. C’est un N-ième tour de piste.

Se laisser prendre dans le tourbillon de la vie, c’est s’abandonner à l’inspiration. L’inspiration, c’est être humé par la spirale.

On peut être hu-main ou être humé, à chacun de choisir.

VÉRITÉ NUE

Elle s’affiche à nous dans nos corps dévêtus.

Nous la couvrons d’érotisme

pour en supporter la vue.

L’ÂME HORS

De la mort nous n’avons qu’une idée puisque nous ne l’avons jamais vu. C’est alors le corps qui prend puisque c’est par lui qu’on apprend. On le maltraite, on le viole, on le torture, on le massacre, un réel carne-age.

On ne saurait s’imaginer la mort autrement,

puisque l’âme désincorporée réclame son tribut, puisqu’on la rapporte au corps.

L’âge de chair, comme l’âge de pierre ne sera qu’un battement de peau-pierre, qu’une étape parmi tant d’autres entre conscience et pleine conscience.

Nous ne sommes jamais si mort que vivant, jamais si vivant que mort.

PETITE LEÇON SUR LE SON

Ondes et fréquences ont un dénominateur comme UN : le SON

Ou était-ce plus tôt un déTONateur comme UN qui engendra le M-ONDE ?

Il n’est qu’une ONDE Matérialisée.

C’est le faux-ton… il a féc-ONDÉ l’atome.

FATALITÉ

Tout aussi paradoxal que cela puisse paraître,

la fatalité est indissociable du libre arbitre.

Le choix fait n’exclut pas qu’il en existe d’autres.

L’homme peut toujours dire après coup : “ce n’était pas mon intention !”

Il n’a soi-disant pas PU faire autrement. Ceci

est faux. En vérité, il aurait PU, mais n’a pas SU faire autrement.

Néanmoins l’ignorance ne change rien au fait qu’on ait un libre arbitre.

Tout acte ainsi posé, intentionnellement ou non, a ses conséquences.

Et que cela nous plaise ou non, nous ne pouvons nous y soustraire :

c’est ce qu’on appelle fatalité.

 EFFET MER

Tout ce qu’on laisse derrière nous sont des impressions. Des pas dans le sable que la vague vient balayer. Et l’eau emporte avec elle le souvenir de notre pas sage.

PIERRE

La pierre est le degré premier de la conscience. L’homme en est le degré le plus élevé. La pierre est la première expression formelle de la conscience. Elle est une masse en fusion qui se fige au contact de l’eau et de l’air.

Comme l’enfant qui naît de la flamme de l’amour. Son corps va prendre forme au contact de l’eau et se figer au contact de l’air. Par la suite, Il sera lui aussi modelé par l’eau,

l’air et la lumière. Et par l’homme.

Ce façonnage de la matière fait alors naître la notion de temps, car seule la matière subit son cours.

Anagramme : PRIERE – PIERRE

Sans le savoir, l’homme invoque ses origines. C’est pour ça qu’il y est tant attaché. Tant et si bien qu’à la fin, il gît dessous et y grave son épitaphe.